Composition
3ième lettres et langues étrangères
Le jeune Algérien des années 1940 n’avait ni passé ni avenir. Il survivait d’une façon misérable dans les campagnes dont les terres, les meilleures avaient été prises par la colonisation. Les jeunes de ma génération cherchaient avidement à comprendre la société et ses problèmes. Ils se posaient des questions : pourquoi la colonisation ? Pourquoi l’humiliation et la misère ? Pourquoi y a-t-il des riches et des pauvres ? Comment faire pour être libres et vivre mieux ?
Les pays arabes ne nous offraient aucun modèle positif. C’était partout des monarchies et des féodalités, le luxe insolent d’une minorité et l’arbitraire à l’égard des peuples. Ce n’était pas du tout ce dont nous rêvions dans le petit groupe de jeunes nationalistes dont je faisais partie. Personnellement, j’ai eu la chance au collège, vers l’âge de 15 ans, de trouver des livres qui parlaient de révolution et de socialisme. J’ai passé des nuits entières à les lire et à les relire. Brusquement, je comprenais que la colonisation n’était pas une fatalité, mais le résultat d’un système d’exploitation de l’homme par l’homme, qu’on pouvait donc combattre.
Le colonialisme, ce n’est pas une question de morale ou de région ni une histoire anecdotique de coup d’éventail, mais un instrument de pillage des ressources d’un pays par les sociétés capitalistes d’un autre pays. C’est un problème de conquête du marché national pour y vendre les produits industriels fabriqués à l’étranger, pour tirer le maximum de profits de la terre et des hommes.
L’indépendance politique, c’est-à-dire le remplacement des dirigeants français par des Algériens, ne pouvait avoir son véritable sens que par des transformations de la société et du système dirigeant lui-même. C’est pourquoi l’idéal proposé dans mes lectures, celui d’une société juste et solidaire, fondée sur la propriété collective des moyens de production, m’a séduit. J’en ai parlé à mes amis. Certains d’entre eux éprouvaient la même inquiétude à l’idée d’une indépendance qui aboutirait au pouvoir d’un monarque, d’une bourgeoisie ou d’une bureaucratie d’Etat. Nous rêvions d’une indépendance qui libérerait réellement la population, qui donnerait les terres aux paysans et une vie meilleure aux ouvriers. Nous rêvions confusément à un système social démocratique et juste, au service des plus démunis et des plus malheureux. C’est alors que nous avons décidé de créer la première cellule de jeunes de notre quartier. C’était en 1944. De nombreux jeunes Algériens y ont adhéré. Il y avait parmi eux deux jeunes Européens. L’un s’appelait Henri Maillot et l’autre Fernand Yveton.
Les deux rives de la Méditerranée dimanche 30 avril 2006
Questions
II- COMPREHENSION : ( 12pts)
1- Relevez du texte les indices de l’énonciation .
2-« L’indépendance politique, c’est-à-dire le remplacement des dirigeants français par des Algériens. »
Dans cette phrase , l’expression soulignée introduit :
a- une comparaison .
b- une illustration .
c- une explication.
Recopiez la bonne réponse.
3- Complétez ce tableau à l’aide des informations prises dans la liste suivante :
Colonialisme Indépendance
-
-
_ _
-
-
un instrument de pillage- système social démocratique et juste -un système d’exploitation - une société juste et solidaire- l’humiliation et la misère- une vie meilleure aux ouvriers
4/« Nous rêvions d’une indépendance. »
A qui renvoie le pronom souligné dans le texte ?
5/ Par quel moyen l’auteur a-t-il trouvé des réponses aux questions posées dans le premier paragraphe ? Répondez en relevant du texte les phrases qui le montrent.
6- Relevez du dernier paragraphe une phrase qui montre que l’auteur , bien que jeune, n’est pas resté inactif face aux agissements des forces coloniales.
7/ Relevez du texte une phrase qui montre que le désir d’indépendance et de justice n’était pas partagé uniquement par les jeunes algériens.
8/ Donnez un titre au texte
EXPRESSION ECRITE : (8 pts)
Vous traiterez au choix l’un des deux sujets :
1/ Faites le compte rendu objectif de ce texte.
2/ « Le jeune Algérien des années 1940 n’avait ni passé ni avenir. Il survivait d’une façon misérable dans les campagnes dont les terres, les meilleures avaient été prises par la colonisation »
Rédigez un texte d’une quinzaine de lignes dans lequel vous donnerez la parole à un ancien moudjahid afin qu’il décrive les conditions qui l’ont amené à prendre les armes contre le colonialisme français.
COMPREHENSION : ( 12 pt
1/ je/nous/personnellement/ mes (0,5x4) 2 pts
2/ Une explication (1pt)
3/ ( 0,25x6) 1.5
Colonialisme Indépendance
- un instrument de pillage
- un système d’exploitation
_ l’humiliation et la misère- _ système social démocratique et juste
- une vie meilleure aux ouvriers
- une société juste et solidaire
4/L’auteur et les jeunes de sa génération – l’auteur et ses amis- l’auteur et le groupe de jeunes nationalistes
L’auteur et les jeunes Algériens ( 2pts)Accepter une réponse
5/« Personnellement, j’ai eu la chance au collège, vers l’âge de 15 ans, de trouver des livres qui parlaient de révolution et de socialisme. J’ai passé des nuits entières à les lire et à les relire. Brusquement, je comprenais que la colonisation n’était pas une fatalité, mais le résultat d’un système d’exploitation de l’homme par l’homme, qu’on pouvait donc combattre. » ( 2pts)
6/ « C’est alors que nous avons décidé de créer la première cellule de jeunes de notre quartier ».(1,5pt)
7/ « Il y avait parmi eux deux jeunes Européens. L’un s’appelait Henri Maillot et l’autre Fernand Yveton »(1pt) ( accepter une phrase)
8/ Accepter tout titre en rapport avec la thématique.1pt
EXPRESSION ECRITE ( 8pts)
Compte rendu objectif Production écrite
- Structure du CRO (accroche et résumé) 1,5
- Respect des informations essentielles 1,5
- Reformulation 1 ,5
- Condensation 1,5
- Correction de la langue 2 - Compréhension du sujet 1pt
- Pertinence des idées 1,5
- Cohérence 1.5
- Plan 1
- Correction de la langue3
Classe : 3ème année FILIERES COMMUNES
Texte :
"En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l’ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon."
Le 4 octobre 1961, Maurice Papon, préfet de police, met en place, avec l’accord du gouvernement de De Gaulle, un couvre-feu concernant les "FMA" (Français Musulmans d’Algérie) ; un véritable couvre-feu au faciès ! Contre cette mesure, le FLN organise une grande manifestation non violente pour le 17 octobre à 20h30.
La manifestation est interdite par le gouvernement ; 7 000 policiers prennent position. Les manifestants sont environ 30 000 ; il y aura 11 730 arrestations. Selon la version officielle, il y eut 2 morts ce jour-là ; mais les chercheurs parlent d’au moins plusieurs dizaines de tués par la police française, voire quelques centaines.
Le 30 octobre 1961, à l’Assemblée nationale, Eugène Claudius-Petit, député centriste, dénonça violemment les responsabilités de la Préfecture de police :
« Il faut appeler les choses par leur nom. Chaque gardien de la paix ne pouvait plus se déterminer, à cause de l’ordre reçu et de la décision prise, autrement qu’en tenant compte de la couleur de la peau, de la qualité des vêtements ou du quartier habité.! Faudra-t-il donc voir prochainement, car c’est la pente fatale, la honte du croissant jaune après avoir connu celle de l’étoile jaune ? »
Le 27 octobre 1961, Claude Bourdet avait interpellé Maurice Papon au conseil municipal de Paris sur l’exactitude des faits qui se lisaient dans la presse parisienne, à savoir le repêchage de 150 cadavres d’Algériens depuis le 17 octobre 1961 dans la Seine entre Paris et Rouen.
Maurice Papon devait déclarer : « La police a fait ce qu’elle devait faire » et « Nous avons gagné la bataille de Paris. »
Article de la rubrique les deux rives de la Méditerranée > la guerre d’Algérie
date de publication : août 2002
Questions
I- COMPREHENSION :14 pts
1)Quelles informations apporte le chapeau?
2)Quelle a été la réaction du FLN quant à la mise en place du couvre feu? Répondez en relevant une
une phrase du premier paragraphe.
3)Le nombre des victimes annoncé par les français est t-il exact? Répondez en relevant une expression du texte.
4)La manifestation du 17 octobre 1961 a été:
a- réprimée par la police.
b- opprimée par la police.
c- supprimée par la police.
-Recopiez la bonne réponse
5)Relevez quatre mots appartenant au champ lexical de la répression.
6)Une expression montre que le député est contre cette répression. Relevez-la.
7)Les propos de Papon représentent:
a- une dénonciation
b- une revendication
c- une déclaration
d- un hommage.
Recopiez deux bonnes réponses
Les gardiens de la pais de respecter des indications précises lors des arrestations. Relevez-les .
9) Proposez un titre au texte.
II- Production écrite : 6 pts
Vous traiterez au choix , l’un des deux sujets suivants :
1/ Faites le compte rendu objectif de ce texte.
3/ Production écrite :
Maurice Papon devait déclarer : « La police a fait ce qu’elle devait faire Nous avons gagné la bataille de Paris. »
Rédigez un texte argumentatif d’une dizaine de lignes dans lequel vous dénoncez les propos tenus par Maurice Papon en mon trant que les événement d’octobre 1961 n’étaient pas une fat
COMPREHENSION ( 14pt
1/ La date, le lieu et le fait historique ( ou l’événement) 0,5x3 / 1,5
2/ Contre cette mesure , le FLN organise une grande manifestation non violente le 17 oct 1961 1,5pt
3/ «mais les chercheurs parlent d’au moins plusieurs dizaines de tués par la police française, voire quelques centaines » 1,5pt
4/.Réprimée par la police.1pt
5/arrestation – morts- tués- massacre- cadavre 0,5x4 / 2pts
6/Il dénonça violemment. 1,5pt
7) une déclaration et un revendication 2pts
8)la couleur de la peau, la qualité des vêtements le quartier habité. 0,5x3 /1,5
9) Les manifestations du 17 octobre 1961 ou autre titre en rapport avec la thématique 1,5pt
EXPRESSION ECRITE ( 6 pts)
Le compte rendu objectif La production écrite
- Structure du CRO (accroche +résumé)1,5
- Respect des information essentielles. 1pt
- Condensation 1pt
- Reformulation1pt
- Correction de la langue1,5
- Compréhension du sujey 1pt
- Pertinence des idées 1pt
- Cohérence 1pt
- Plan 1pt
- Correction de la langue 2pts
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
Niveau: 3 LP
Composition
Journal d’une maquisarde
…Je me souviens que ce qui me frappa à mon arrivée au maquis, ce fut l’ordre et la discipline qui y régnaient, ce fut le moral extraordinaire de nos populations.
Les femmes en particulier étaient admirables.
C’étaient elles qui restaient dans les villages, seules avec les enfants et les vieillards, lorsque les hommes venaient servir parmi nos troupes lorsque nous étions à un endroit, où l’armée française était signalée. Puis, à la fin des combats, lorsque l’ennemi partait, ce sont elles qui nous accueillaient avec sourire, et pourtant nous savions que certaines venaient de subir les pires sévices : les tortures, les viols Jamais, je ne les ai entendues se plaindre. Au contraire, alors qu’elles ont eu à supporter plus que nous, c’était elles qui nous encourageaient et qui nous bénissaient. Je les ai très souvent vues enterrer les morts : Leurs époux, leurs fils, à chaque fois, elles répétaient ces paroles : « Nous ne porterons pas leur deuil. Pourquoi les pleurer puisqu’ils sont morts pour la patrie, ils sont morts de la belle et de la plus glorieuse des morts ». Personne ne pourra mesurer avec exactitude quel degré atteint leur dévouement. Mais tous nos combattants pourront l’attester. Elles n’ont jamais reculé devant un danger. Elles ont toujours répondu présentes à notre appel ; elles ont affronté la mort autant de fois que nous et même plus. Au cours des accrochages lorsque nous étions obligés de rester plusieurs heures, quelques fois toute la journée face à l’ennemi, c’étaient toujours elles qui risquaient leur vie pour venir nous apporter des renseignements utiles.
Beaucoup ont été tuées ainsi par les coups de mortier de l’armée française. C’était elles qui, quelles que soient les circonstances, nous apportaient à manger et à boire.
Certaines d’entre elles, souvent des jeunes filles, partageaient une partie de nos responsabilités. En effet, elles servaient de dépositaires pour les médicaments que nous ne pouvions pas transporter en très grande quantité. Elles étaient là à attendre le moindre appel de nous pour nous venir en aide.
Beaucoup enfin de ces femmes vaillantes et exceptionnelles sont mortes au combat. Comme des hommes...
El Moudjahid n°14 du 22/06/1963
QUESTIONs
COMPREHENSION : (13pts)
1-« Ce fut le moral extraordinaire de nos populations. »
Relevez du texte quatre mots qui désignent « nos populations ».
2- « Les femmes en particulier étaient admirables. »
En quoi les femmes étaient-elles admirables ? Répondez en relevant du texte quatre expressions ou phrases.
3 - « les hommes venant servir parmi nos troupes lorsque nous étions à un endroit, où l’armée française était signalée. »
- A qui renvoient dans le texte les mots soulignés.
4 - Relevez quatre mots appartenant au champ lexical de la guerre.
5- « Je les ai très souvent vues enterrer les morts ».
A qui renvoie le pronom souligné ?
6- Relevez du texte une phrase qui montre que , malgré la souffrance , les femmes n’ont cessé d’encourager les hommes.
7- Ce texte a été écrit pour :
a- dénoncer.
b- témoigner.
c -rendre hommage.
d- décrire.
Recopier les deux bonnes réponses qui conviennent le plus au texte.
8- Proposez un autre titre au texte.
EXPRESSION ECRITE : (7pts)
Vous traiterez au choix ,l’un des deux sujets.
1/ Faites le compte rendu objectif de ce texte.
2/ Beaucoup enfin de ces femmes vaillantes et exceptionnelles sont mortes au combat. Comme des hommes...
A l’occasion de la journée de la femme ( 08 mars) ,le journal de votre lycée décide de consacrer la rubrique « Histoire » au rôle des Algériennes pendant la lutte de libération nationale , vous rédigez un article dans lequel vous ferez témoignez une ancienne maquisarde.
CORRIGE
COMPREHENSION ( 13pts) :
1/ Femmes- vieillards- enfants – hommes.( 0,5x4) 2pts
2/ « elles nous accueillaient avec sourire »- « je ne les ai jamais vu se plaindre »-« personnes ne pouvaient savoir le degré de leur dévouement » -« c’était elles qui risquaient leur vie pour nous apporter les renseignements utiles » …( 0,5x4) 2pts
3/ Les combattants 1pt
4/ maquis- combat- ennemi- accrochages- mortier – armée- morts … (0.5x4)2pts
5/ Je renvoie à l’auteure , une maquisarde 1,5 pt
6/ Au contraire, alors qu’elles ont eu à supporter plus que nous, c’était elles qui nous encourageaient et qui nous bénissaient.1,5 pt
7/ témoigner / rendre hommage ( 1+1) pts
8/ « Les Algériennes pendant la guerre »
« La lutte des Algériennes »
« Le courage et la témérité des Algérienne pendant la guerre … 1pt
EXPRESSION ECRITE( 7pts)
Compte rendu objectif :
Structure ( accroche +résumé) (1.5x2) 3pts
Respect des informations essentielles 1pt
Reformulation 1pt
Correction de la langue 2pts
Production écrite :
Compréhension du sujet 1pt
Pertinence des idées 1,5pt
Cohérence1,5pt
Plan 1pt
Correction de la langue 2pts
3ième lettres et langues étrangères
Le jeune Algérien des années 1940 n’avait ni passé ni avenir. Il survivait d’une façon misérable dans les campagnes dont les terres, les meilleures avaient été prises par la colonisation. Les jeunes de ma génération cherchaient avidement à comprendre la société et ses problèmes. Ils se posaient des questions : pourquoi la colonisation ? Pourquoi l’humiliation et la misère ? Pourquoi y a-t-il des riches et des pauvres ? Comment faire pour être libres et vivre mieux ?
Les pays arabes ne nous offraient aucun modèle positif. C’était partout des monarchies et des féodalités, le luxe insolent d’une minorité et l’arbitraire à l’égard des peuples. Ce n’était pas du tout ce dont nous rêvions dans le petit groupe de jeunes nationalistes dont je faisais partie. Personnellement, j’ai eu la chance au collège, vers l’âge de 15 ans, de trouver des livres qui parlaient de révolution et de socialisme. J’ai passé des nuits entières à les lire et à les relire. Brusquement, je comprenais que la colonisation n’était pas une fatalité, mais le résultat d’un système d’exploitation de l’homme par l’homme, qu’on pouvait donc combattre.
Le colonialisme, ce n’est pas une question de morale ou de région ni une histoire anecdotique de coup d’éventail, mais un instrument de pillage des ressources d’un pays par les sociétés capitalistes d’un autre pays. C’est un problème de conquête du marché national pour y vendre les produits industriels fabriqués à l’étranger, pour tirer le maximum de profits de la terre et des hommes.
L’indépendance politique, c’est-à-dire le remplacement des dirigeants français par des Algériens, ne pouvait avoir son véritable sens que par des transformations de la société et du système dirigeant lui-même. C’est pourquoi l’idéal proposé dans mes lectures, celui d’une société juste et solidaire, fondée sur la propriété collective des moyens de production, m’a séduit. J’en ai parlé à mes amis. Certains d’entre eux éprouvaient la même inquiétude à l’idée d’une indépendance qui aboutirait au pouvoir d’un monarque, d’une bourgeoisie ou d’une bureaucratie d’Etat. Nous rêvions d’une indépendance qui libérerait réellement la population, qui donnerait les terres aux paysans et une vie meilleure aux ouvriers. Nous rêvions confusément à un système social démocratique et juste, au service des plus démunis et des plus malheureux. C’est alors que nous avons décidé de créer la première cellule de jeunes de notre quartier. C’était en 1944. De nombreux jeunes Algériens y ont adhéré. Il y avait parmi eux deux jeunes Européens. L’un s’appelait Henri Maillot et l’autre Fernand Yveton.
Les deux rives de la Méditerranée dimanche 30 avril 2006
Questions
II- COMPREHENSION : ( 12pts)
1- Relevez du texte les indices de l’énonciation .
2-« L’indépendance politique, c’est-à-dire le remplacement des dirigeants français par des Algériens. »
Dans cette phrase , l’expression soulignée introduit :
a- une comparaison .
b- une illustration .
c- une explication.
Recopiez la bonne réponse.
3- Complétez ce tableau à l’aide des informations prises dans la liste suivante :
Colonialisme Indépendance
-
-
_ _
-
-
un instrument de pillage- système social démocratique et juste -un système d’exploitation - une société juste et solidaire- l’humiliation et la misère- une vie meilleure aux ouvriers
4/« Nous rêvions d’une indépendance. »
A qui renvoie le pronom souligné dans le texte ?
5/ Par quel moyen l’auteur a-t-il trouvé des réponses aux questions posées dans le premier paragraphe ? Répondez en relevant du texte les phrases qui le montrent.
6- Relevez du dernier paragraphe une phrase qui montre que l’auteur , bien que jeune, n’est pas resté inactif face aux agissements des forces coloniales.
7/ Relevez du texte une phrase qui montre que le désir d’indépendance et de justice n’était pas partagé uniquement par les jeunes algériens.
8/ Donnez un titre au texte
EXPRESSION ECRITE : (8 pts)
Vous traiterez au choix l’un des deux sujets :
1/ Faites le compte rendu objectif de ce texte.
2/ « Le jeune Algérien des années 1940 n’avait ni passé ni avenir. Il survivait d’une façon misérable dans les campagnes dont les terres, les meilleures avaient été prises par la colonisation »
Rédigez un texte d’une quinzaine de lignes dans lequel vous donnerez la parole à un ancien moudjahid afin qu’il décrive les conditions qui l’ont amené à prendre les armes contre le colonialisme français.
COMPREHENSION : ( 12 pt
1/ je/nous/personnellement/ mes (0,5x4) 2 pts
2/ Une explication (1pt)
3/ ( 0,25x6) 1.5
Colonialisme Indépendance
- un instrument de pillage
- un système d’exploitation
_ l’humiliation et la misère- _ système social démocratique et juste
- une vie meilleure aux ouvriers
- une société juste et solidaire
4/L’auteur et les jeunes de sa génération – l’auteur et ses amis- l’auteur et le groupe de jeunes nationalistes
L’auteur et les jeunes Algériens ( 2pts)Accepter une réponse
5/« Personnellement, j’ai eu la chance au collège, vers l’âge de 15 ans, de trouver des livres qui parlaient de révolution et de socialisme. J’ai passé des nuits entières à les lire et à les relire. Brusquement, je comprenais que la colonisation n’était pas une fatalité, mais le résultat d’un système d’exploitation de l’homme par l’homme, qu’on pouvait donc combattre. » ( 2pts)
6/ « C’est alors que nous avons décidé de créer la première cellule de jeunes de notre quartier ».(1,5pt)
7/ « Il y avait parmi eux deux jeunes Européens. L’un s’appelait Henri Maillot et l’autre Fernand Yveton »(1pt) ( accepter une phrase)
8/ Accepter tout titre en rapport avec la thématique.1pt
EXPRESSION ECRITE ( 8pts)
Compte rendu objectif Production écrite
- Structure du CRO (accroche et résumé) 1,5
- Respect des informations essentielles 1,5
- Reformulation 1 ,5
- Condensation 1,5
- Correction de la langue 2 - Compréhension du sujet 1pt
- Pertinence des idées 1,5
- Cohérence 1.5
- Plan 1
- Correction de la langue3
Classe : 3ème année FILIERES COMMUNES
Texte :
"En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l’ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon."
Le 4 octobre 1961, Maurice Papon, préfet de police, met en place, avec l’accord du gouvernement de De Gaulle, un couvre-feu concernant les "FMA" (Français Musulmans d’Algérie) ; un véritable couvre-feu au faciès ! Contre cette mesure, le FLN organise une grande manifestation non violente pour le 17 octobre à 20h30.
La manifestation est interdite par le gouvernement ; 7 000 policiers prennent position. Les manifestants sont environ 30 000 ; il y aura 11 730 arrestations. Selon la version officielle, il y eut 2 morts ce jour-là ; mais les chercheurs parlent d’au moins plusieurs dizaines de tués par la police française, voire quelques centaines.
Le 30 octobre 1961, à l’Assemblée nationale, Eugène Claudius-Petit, député centriste, dénonça violemment les responsabilités de la Préfecture de police :
« Il faut appeler les choses par leur nom. Chaque gardien de la paix ne pouvait plus se déterminer, à cause de l’ordre reçu et de la décision prise, autrement qu’en tenant compte de la couleur de la peau, de la qualité des vêtements ou du quartier habité.! Faudra-t-il donc voir prochainement, car c’est la pente fatale, la honte du croissant jaune après avoir connu celle de l’étoile jaune ? »
Le 27 octobre 1961, Claude Bourdet avait interpellé Maurice Papon au conseil municipal de Paris sur l’exactitude des faits qui se lisaient dans la presse parisienne, à savoir le repêchage de 150 cadavres d’Algériens depuis le 17 octobre 1961 dans la Seine entre Paris et Rouen.
Maurice Papon devait déclarer : « La police a fait ce qu’elle devait faire » et « Nous avons gagné la bataille de Paris. »
Article de la rubrique les deux rives de la Méditerranée > la guerre d’Algérie
date de publication : août 2002
Questions
I- COMPREHENSION :14 pts
1)Quelles informations apporte le chapeau?
2)Quelle a été la réaction du FLN quant à la mise en place du couvre feu? Répondez en relevant une
une phrase du premier paragraphe.
3)Le nombre des victimes annoncé par les français est t-il exact? Répondez en relevant une expression du texte.
4)La manifestation du 17 octobre 1961 a été:
a- réprimée par la police.
b- opprimée par la police.
c- supprimée par la police.
-Recopiez la bonne réponse
5)Relevez quatre mots appartenant au champ lexical de la répression.
6)Une expression montre que le député est contre cette répression. Relevez-la.
7)Les propos de Papon représentent:
a- une dénonciation
b- une revendication
c- une déclaration
d- un hommage.
Recopiez deux bonnes réponses
Les gardiens de la pais de respecter des indications précises lors des arrestations. Relevez-les .
9) Proposez un titre au texte.
II- Production écrite : 6 pts
Vous traiterez au choix , l’un des deux sujets suivants :
1/ Faites le compte rendu objectif de ce texte.
3/ Production écrite :
Maurice Papon devait déclarer : « La police a fait ce qu’elle devait faire Nous avons gagné la bataille de Paris. »
Rédigez un texte argumentatif d’une dizaine de lignes dans lequel vous dénoncez les propos tenus par Maurice Papon en mon trant que les événement d’octobre 1961 n’étaient pas une fat
COMPREHENSION ( 14pt
1/ La date, le lieu et le fait historique ( ou l’événement) 0,5x3 / 1,5
2/ Contre cette mesure , le FLN organise une grande manifestation non violente le 17 oct 1961 1,5pt
3/ «mais les chercheurs parlent d’au moins plusieurs dizaines de tués par la police française, voire quelques centaines » 1,5pt
4/.Réprimée par la police.1pt
5/arrestation – morts- tués- massacre- cadavre 0,5x4 / 2pts
6/Il dénonça violemment. 1,5pt
7) une déclaration et un revendication 2pts
8)la couleur de la peau, la qualité des vêtements le quartier habité. 0,5x3 /1,5
9) Les manifestations du 17 octobre 1961 ou autre titre en rapport avec la thématique 1,5pt
EXPRESSION ECRITE ( 6 pts)
Le compte rendu objectif La production écrite
- Structure du CRO (accroche +résumé)1,5
- Respect des information essentielles. 1pt
- Condensation 1pt
- Reformulation1pt
- Correction de la langue1,5
- Compréhension du sujey 1pt
- Pertinence des idées 1pt
- Cohérence 1pt
- Plan 1pt
- Correction de la langue 2pts
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
Niveau: 3 LP
Composition
Journal d’une maquisarde
…Je me souviens que ce qui me frappa à mon arrivée au maquis, ce fut l’ordre et la discipline qui y régnaient, ce fut le moral extraordinaire de nos populations.
Les femmes en particulier étaient admirables.
C’étaient elles qui restaient dans les villages, seules avec les enfants et les vieillards, lorsque les hommes venaient servir parmi nos troupes lorsque nous étions à un endroit, où l’armée française était signalée. Puis, à la fin des combats, lorsque l’ennemi partait, ce sont elles qui nous accueillaient avec sourire, et pourtant nous savions que certaines venaient de subir les pires sévices : les tortures, les viols Jamais, je ne les ai entendues se plaindre. Au contraire, alors qu’elles ont eu à supporter plus que nous, c’était elles qui nous encourageaient et qui nous bénissaient. Je les ai très souvent vues enterrer les morts : Leurs époux, leurs fils, à chaque fois, elles répétaient ces paroles : « Nous ne porterons pas leur deuil. Pourquoi les pleurer puisqu’ils sont morts pour la patrie, ils sont morts de la belle et de la plus glorieuse des morts ». Personne ne pourra mesurer avec exactitude quel degré atteint leur dévouement. Mais tous nos combattants pourront l’attester. Elles n’ont jamais reculé devant un danger. Elles ont toujours répondu présentes à notre appel ; elles ont affronté la mort autant de fois que nous et même plus. Au cours des accrochages lorsque nous étions obligés de rester plusieurs heures, quelques fois toute la journée face à l’ennemi, c’étaient toujours elles qui risquaient leur vie pour venir nous apporter des renseignements utiles.
Beaucoup ont été tuées ainsi par les coups de mortier de l’armée française. C’était elles qui, quelles que soient les circonstances, nous apportaient à manger et à boire.
Certaines d’entre elles, souvent des jeunes filles, partageaient une partie de nos responsabilités. En effet, elles servaient de dépositaires pour les médicaments que nous ne pouvions pas transporter en très grande quantité. Elles étaient là à attendre le moindre appel de nous pour nous venir en aide.
Beaucoup enfin de ces femmes vaillantes et exceptionnelles sont mortes au combat. Comme des hommes...
El Moudjahid n°14 du 22/06/1963
QUESTIONs
COMPREHENSION : (13pts)
1-« Ce fut le moral extraordinaire de nos populations. »
Relevez du texte quatre mots qui désignent « nos populations ».
2- « Les femmes en particulier étaient admirables. »
En quoi les femmes étaient-elles admirables ? Répondez en relevant du texte quatre expressions ou phrases.
3 - « les hommes venant servir parmi nos troupes lorsque nous étions à un endroit, où l’armée française était signalée. »
- A qui renvoient dans le texte les mots soulignés.
4 - Relevez quatre mots appartenant au champ lexical de la guerre.
5- « Je les ai très souvent vues enterrer les morts ».
A qui renvoie le pronom souligné ?
6- Relevez du texte une phrase qui montre que , malgré la souffrance , les femmes n’ont cessé d’encourager les hommes.
7- Ce texte a été écrit pour :
a- dénoncer.
b- témoigner.
c -rendre hommage.
d- décrire.
Recopier les deux bonnes réponses qui conviennent le plus au texte.
8- Proposez un autre titre au texte.
EXPRESSION ECRITE : (7pts)
Vous traiterez au choix ,l’un des deux sujets.
1/ Faites le compte rendu objectif de ce texte.
2/ Beaucoup enfin de ces femmes vaillantes et exceptionnelles sont mortes au combat. Comme des hommes...
A l’occasion de la journée de la femme ( 08 mars) ,le journal de votre lycée décide de consacrer la rubrique « Histoire » au rôle des Algériennes pendant la lutte de libération nationale , vous rédigez un article dans lequel vous ferez témoignez une ancienne maquisarde.
CORRIGE
COMPREHENSION ( 13pts) :
1/ Femmes- vieillards- enfants – hommes.( 0,5x4) 2pts
2/ « elles nous accueillaient avec sourire »- « je ne les ai jamais vu se plaindre »-« personnes ne pouvaient savoir le degré de leur dévouement » -« c’était elles qui risquaient leur vie pour nous apporter les renseignements utiles » …( 0,5x4) 2pts
3/ Les combattants 1pt
4/ maquis- combat- ennemi- accrochages- mortier – armée- morts … (0.5x4)2pts
5/ Je renvoie à l’auteure , une maquisarde 1,5 pt
6/ Au contraire, alors qu’elles ont eu à supporter plus que nous, c’était elles qui nous encourageaient et qui nous bénissaient.1,5 pt
7/ témoigner / rendre hommage ( 1+1) pts
8/ « Les Algériennes pendant la guerre »
« La lutte des Algériennes »
« Le courage et la témérité des Algérienne pendant la guerre … 1pt
EXPRESSION ECRITE( 7pts)
Compte rendu objectif :
Structure ( accroche +résumé) (1.5x2) 3pts
Respect des informations essentielles 1pt
Reformulation 1pt
Correction de la langue 2pts
Production écrite :
Compréhension du sujet 1pt
Pertinence des idées 1,5pt
Cohérence1,5pt
Plan 1pt
Correction de la langue 2pts